Empiler les uns sur les autres : bois de chauffage contre charbon de bois

figureECette petite carte fascinante (voir explication en bas) est apparu dans une mise à jour de l'Agence internationale de l'énergie par le biais de son bulletin World Energy Outlook, qui se présente comme "la source faisant autorité en matière d'analyse et de projection énergétique".

Ce qui est intéressant dans ce document (au titre sans intérêt), Implication de la pauvreté énergétique sur la santé et l'environnement, est le rôle qu'il assigne au bois de feu et au charbon de bois.

Considère ceci:

Le bois de feu est plus souvent ramassé sur le bord des routes et sur les arbres hors forêts que dans les forêts naturelles. Le défrichement des terres pour le développement agricole et le bois sont les principales causes de déforestation dans les pays en développement. Des études au niveau régional indiquent que pas moins des deux tiers du bois de chauffage utilisé dans la cuisine dans le monde proviennent de sources non forestières telles que les terres agricoles et les bords de route.

Voici ce qu'il a à dire sur le charbon de bois :

Le charbon de bois, en revanche, est généralement produit à partir de ressources forestières. La production non durable de charbon de bois en réponse à la demande urbaine, en particulier en Afrique subsaharienne, met à rude épreuve les ressources en biomasse. La production de charbon de bois est souvent inefficace et peut entraîner une déforestation localisée et une dégradation des terres autour des centres urbains.

La rareté du bois conduit généralement à une plus grande utilisation des résidus agricoles et des déjections animales pour la cuisine. Lorsque les excréments et les résidus sont utilisés comme combustible plutôt que laissés dans les champs ou réinvestis dans les champs, la fertilité du sol est réduite, ce qui augmente la propension à l'érosion du sol.

* Légende de la carte La figure montre l'équilibre entre l'offre et la demande de ressources en bois en Afrique de l'Est. Les zones rouges représentent le risque d'impact environnemental dû à la surexploitation. Dans ces zones, l'offre de ressources énergétiques issues de la biomasse est insuffisante pour répondre à la demande. Les zones rouges déficitaires en Tanzanie, le long de la frontière avec le Kenya, sont le résultat d'une forte consommation de bois de feu et de charbon de bois, résultant d'une forte densité de population et de faibles niveaux de production de biomasse ligneuse.

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